4 cordes et une grosse caisse, il en faut peu pour être bruyant

par SoMuchNoise le 23.08.2019

Deux ans après leur passage à Den Atelier, Royal Blood revient pour prolonger le week-end parce qu’il n’y a pas de meilleure façon de passer un dimanche soir. Evidemment d’’autres ont eu la même idée que nous, le show est sold out, si on ne veut pas assister au concert depuis les toilettes, il va falloir être malin et profiter de Come on Over pour se frayer un chemin poliment.

A en juger au tigre flocké sur la grosse caisse et au premier morceau ce concert s’annonce Grrrrr… Le combo basse/batterie mené par le chanteur et bassiste Mike Kerr, et le batteur Ben Thatcher prouve que la basse rock peut être magique et délivrer un son que la guitare ne saurait rendre avec autant de panache. C’est Ruins, le premier duo à avoir eu l’idée – par dépit – de créer cette minuscule mouvance en 1985 à Tokyo. D’autres leur ont emboité le pas avec plus ou moins de succès (Lightning Bolt, Om, Death from Above 1979). Si Mike parvient à réinventer le son de sa basse en créant un effet distordu c’est parce qu’elle est branchée sur deux amplis.

Et l’alchimie binomiale fonctionne parfaitement. Ils enchainent les tubes de leurs deux premiers albums : Figure It Out, I Only Lie When I Love You, Ten Tones Squeletons, Lights Out, Little Monster.

Pour l’occasion, le groupe s’est étoffé : un clavier pour l’un, un gong pour l’autre et deux chanteuses qui ponctuent How Did We Get So Dark de « ouh ouh ». Ils parviennent à exalter un public, certes conquis d’avance, mais éreinté par ce long week-end. Le set se termine avec Out of the Black une pépite qui sonne encore mieux en regardant le clip.

Je ne sais pas encore où aller pour mes prochaines vacances mais vu le nombre de musiciens qui vivent à Brighton UK, je pense que ça vaut le coup de prendre un ferry pour comprendre ce qui fait leur talent.

#Den Atelier #Royal Blood