Les élections européennes

Jeudi dernier à Metz : une journée ensoleillée sur le Campus de Saulcy. Devant le bâtiment Sciences Humaines et Arts, une foule d’étudiants se promène autour d’un stand qui saute aux yeux : un grand drapeau européen, plusieurs flyers, une carte de l’Europe.

Le stand est animé par cinq étudiants, trois allemands, une française et un autrichien, tous en deuxième année d’études franco-allemandes à Metz. Depuis septembre dernier, ils ont travaillé autour du thème de l’Union Européenne et des élections européennes dans le cadre d’un séminaire interculturel à l’Université de Lorraine. « Notre but est de sensibiliser les jeunes pour les élections européennes qui auront lieu le 25 mai 2014, mais d’une manière ludique et interactive » dit une des étudiantes allemandes. Et ils ont réussi : Beaucoup d’intéressés s’informent autour du stand, on peut participer à un quiz ou bien associer les pays européens à leurs capitales. De plus, on peut écrire ses associations d’idées avec l’Union Européenne sur des étoiles jaunes et les coller sur un fond bleu. Quelques friandises rendent la journée plus agréable aux passants.

Au préalable, les étudiants ont été soutenus par l’Académie européenne d’Otzenhausen en Sarre, non seulement financièrement mais aussi en matière de rhétorique : « On a tous participé à un séminaire de préparation. On nous a donné beaucoup d’information sur l’Union Européenne et on a même parlé des avantages et des désavantages de l’UE afin que l’on puisse discuter avec les gens ».

Donc un projet interculturel réussi ? « Tout à fait ! On a bien travaillé ensemble, chacun avait ses propres tâches. Il y a toujours quelques désaccords, mais cela fait aussi partie de nos études : faire progresser la coopération franco-allemande. »

A savoir : Pour tous ceux qui s’intéressent à l’Union Européenne et aux élections européennes, il y a une deuxième possibilité de participer à cette action – le 10 avril, vous trouvez le groupe et son stand au centre-ville de Metz, à la colonne Marten au début de la rue Serpenoise.

 Linda Grotholt