Plein les yeux, plein les oreilles

par SoMuchNoise le 13.11.19

Cette année marque les célébrations des 30 ans de la chute du mur de Berlin et des 40 ans de la sortie de l’album The Wall des Pink Floyd. C’est pour cette deuxième raison que nous sommes allés à la Rockhal assister au show des Brit Floyd.

Paru en 1979, The Wall, construit comme un opéra-rock raconte la vie d’un anti-héros, Pink. Oppressé dès son enfance par sa famille et l’école, il construit un mur imaginaire autour de lui, pour se protéger. Devenu rock star, Pink sombre peu à peu dans la folie au point de se prendre pour un dictateur fasciste, avant de se révolter et de détruire son propre mur.

Quarante ans plus tard, le spectacle a été joué près de 200 fois à travers le monde devant plus de 3,3 millions de spectateurs.

Si Pink Floyd était composé de 4 membres, le dispositif des Brit Floyd compte six musiciens et trois choristes de talent pour reproduire à l’identique les performances scéniques. Pendant trois heures, l’ersatz reprend les morceaux légendaires de Pink Floyd en tentant de recréer l’ambiance. La salle est remplie de vétérans nostalgiques qui assistent au déroulement du spectacle assis, les yeux fermés, le mode vidéo de leur téléphone activé.

Les rythmes d’Another brick in the wall mettent l’ambiance, les jeux de lumières impressionnent, Wish you were here rappelle des souvenirs, le célèbre cochon gonflable flotte à côté de la scène.

Pour finir, Confortably numb, en particulier l’emblématique solo de guitare fait vibrer la salle entière.


De plus en plus de tribute bands tournent sur la planète reprenant les titres mythiques de Queen, Abba, des Beatles ou de Led Zeppelin [NDLR: voir notre article en anglais sur le passage de Letz Zep à Beaufort cet été]. D’ailleurs, The Dire Straits Experience se produira le 22 novembre à la Rockhal.