Salon du Vintage : Était-ce vraiment mieux avant ?

par Somuch Noise le 19.03.2019

Ce week-end à Luxexpo The Box, il y avait le Springbreak, il y avait Jardirêve mais c’est le Salon du Vintage que j’ai visité pour savoir si c’était mieux avant.

Le terme vintage est un mot emprunté à l’anglais, lui-même issu de l’ancien français vinetier, vigneron. En fait le terme vintage désigne un vin de haute qualité, issu des meilleures récoltes: un millésimé.

Pour la visite, j’ai évité la robe vintage parce que sur moi, ça fait déguisement.

Tout commence avec une brève exposition d’objets iconiques des 70’s, 80’s et 90’s. On y retrouve la table basse tulipe de Knoll, le fauteuil sphère de Boris Tabacoff, le Walkman Sony TPS-L2, la console ATARI, l’IMac bleu G3 d’Apple ou encore le sac banane de Nike. (Oui, désolée le sac banane revient). Sur l’air de comme un garçon de Sylvie Vartan, je traverse les époques de la mode. Car c’est bien dans la mode qu’il faut chercher les origines de la tendance vintage. Un style est tendance, à la mode, puis tombe en désuétude et devient kitsch avant le retour du hype, du revival. Dans ces rayons qui fleurent bon la naphtaline, la fast-fashion n’a pas sa place. Les connaisseuses dénichent des pièces griffées, des vestes western, d’incontournables Levi’s, des robes sans lycra et des sacs à main de grands couturiers. Elles sont en quête de singularité, sur ces cintres, chaque pièce est unique: un modèle, une taille.

C’est aussi ce que recherchent les collectionneurs de vinyles, la pièce rare. Ce grand come-back n’aura échappé à personne, même l’expression « dans les bacs » est réutilisée.

C’est Sheila White (et son tunnel sous la manche) qui m’accompagne pour la déco et le mobilier. Ces meubles, qui ne sont pas livrés avec une notice de montage de 18 pages, rassurent par leur authenticité, ils racontent une histoire et répondent à une quête de sens. Les mises en scène sont joyeuses, colorées, décontractées et reflètent bien l’optimisme de cette époque.

© Somuch Noise
© Somuch Noise

Dans la zone de restauration, trône un airstream transformé en food-truck, ainsi que 3 jukebox et 4 flippers qui sont en crédits illimités. Après avoir chassé deux petites têtes brunes nées après 2010, j’ai pu jouer à Vector sans remord et retrouver ma dextérité d’antan. Enfin, la visite s’achève sur une belle collection de Mercedes-Benz qui ont sûrement inspirées Joey Starr.

Je ne sais pas si c’était mieux avant mais le vintage est partout, d’ailleurs ce qui se crée aujourd’hui, c’est le vintage de demain.

Prochaine date : Les puces vintage de Metz – Dimanche 25 août 2019