13ème édition du Flamenco Festival 2018

à la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette (Luxembourg)

Début juin à Luxembourg, c’est sous une météo capricieuse et caliente que nous sommes allés voir le spectacle DESPLANTE de la Compagnie Eduardo Guerrero dans le cadre du 13ème FlamencoFestival à la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette.

En ma qualité d’amatrice de flamenco et non de spécialiste, je me dois de reconnaitre qu’Eduardo Guerrero est assez… époustouflant! d’une énergie communicative, sa danse est captivante et nous tient en haleine : depuis ses mains, en passant par l’expression du visage très intense pour finir sur un jeu de jambes et de pieds hallucinant, c’est du flamenco d’un genre nouveau, contemporain tout en respectant l’essence même de cette danse où chaque mouvement, chaque geste, chaque expression nous bouleverse.

A niveau variable, le spectacle souffre de l’excellence d’Eduardo : ses passages dansés sont si intenses et captivants que les interludes musicaux semblent faire tapisserie. A tort par ailleurs car les chants de Manuel Soton et d’Emilio Florido accompagnés par la guitare de Javier Ibáñez sont pourtant de qualité.

Quant à la thématique du spectacle, un «hommage vibrant aux chants miniers du Levante du XIXe siècle dans lesquels l’on ressent toute la souffrance et la labeur des ouvriers» (Source : Site internet de la kulturfabrik) elle ne m’est pas apparue si claire: en quatre temps forts de danse, j’ai plutôt retenu la présence scénique d’Eduardo Guerrero, ses chorégraphies et ses costumes que l’environnement minier (hormis le cadre industriel de la Kulturfabrik peut-être).

« Par sa force interprétative et son style épuré, Eduardo Guerrero immerge le spectateur dans l’essence même de la danse flamenca et contribue ainsi à l’évolution de l’art flamenco comme l’ont fait auparavant d’autres grandes figures de la danse.

Originaire de Cadiz, c’est à l’âge de 6 ans qu’Eduardo Guerrero s’est initié à la danse. Pendant sa carrière, ce danseur qui se dit « touché par les grands » comme Camaron, Paco de Lucia ou encore Carmen Linares, a travaillé avec les artistes les plus reconnus du panorama national: Antonio Canales, Manolo Marin, Eva Yerbabuena. En 2011 son premier spectacle en solo établit le début de sa propre compagnie ». (Source : Site internet de la kulturfabrik)

Eduardo Guerrero reste en effet l’atout majeur de ce spectacle qui, malgré une dynamique à deux vitesses, vaut le déplacement pour tous les amateurs de flamenco.

La prochaine et 14ème édition du Flamencofestival aura lieu du 17 au 25 mai 2019. A noter dans vos agendas.

 

 

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